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La CEA en Afrique de l’Ouest privilégie l’institutionnalisation de la planification et de la budgétisation sensibles au genre au Niger

2 février, 2023
ECA in West Africa for the institutionalization of Gender Responsive Planning and Budgeting in Niger

Niamey (Niger), le 2 février 2023 – Le Système des Nations Unies, à travers l’ONU-Femmes, la Commission économique pour l’Afrique (CEA), le Fonds monétaire international (FMI) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en collaboration avec le Gouvernement du Niger, a organisé le 25 janvier dernier à Niamey la quatrième édition du Café Genre.

Placée sous le thème : « Planification et budgétisation sensibles au genre », cette rencontre avait pour objectif de mener un dialogue franc, inclusif et participatif entre les acteurs de développement pour une meilleure inclusion des femmes et la prise en compte de leurs besoins spécifiques, sur toute la chaine de la planification stratégique au Niger, pour un développement durable et inclusif.

De façon spécifique, il s’agit d’intensifier la communication et le plaidoyer en faveur de l’institutionnalisation de la Planification et de la budgétisation sensibles au genre (PBSG), au Niger.

La cérémonie d’ouverture des travaux de cette quatrième édition du Café Genre a été présidée par la Secrétaire générale du Cabinet du Premier Ministre, Mme Lawel Mariama Djika, représentant le Chef du Gouvernement du Niger, M. Ouhoumoudou Mahamadou, en présence du représentant du Président de l’Assemblée nationale du Niger, de la Directrice du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, Ngone Diop, de la Représentante de l’ONU-Femmes au Niger, Rachelle MIAN DJANGONE, du Représentant du FMI au Niger, Rasmane Ouédraogo, des Organisations de la société civile, des Organisations féminines, des médias, des chefs d’entreprises et de plusieurs autres invités.

Dans l’allocution qu’il a prononcée lors de la cérémonie d’ouverture, le Représentant résident du FMI au Niger, Représentant du Système des Nations Unies, M. Rasmané Ouédraogo, a rappelé que le Programme 2030, avec ses 17 Objectifs de développement durable (ODD), accorde la priorité à la réalisation de l’égalité des sexes et des droits de la femme de façon transversale, à travers ses dimensions économique, sociale et environnementale. « L’ODD 5 se focalise uniquement sur les conditions pour parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser les femmes », a-t-il précisé. Selon le Représentant du FMI, l’appel central et décisif des Etats membres à ne laisser personne de côté, marque leur engagement pour l’atteinte de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes comme principes fondamentaux du développement humain et durable. « Les défis sont énormes, mais ensemble, nous les surmonterons car les perspectives sont bonnes », a-t-il laissé entendre.

Pour sa part, dans son discours d’ouverture des travaux, la Secrétaire générale du Cabinet du Premier Ministre a notifié qu’au Niger, plusieurs projets, programmes et initiatives prennent en compte le respect du genre dans toutes ses dimensions, aux niveaux central et décentralisé. « Cela est bien visible dans le document du Plan de développement économique et sociale 2022-2026 qui intègre un axe comme thème central : « le genre et sa prise en compte dans toutes les politiques et programmes’’ », a-t-elle illustré. Aussi, selon Mme Lawel Mariama Djika, « la Planification et la budgétisation sensibles au genre » est un outil qui permet de réduire efficacement les inégalités de genre et d’accroitre les chances des populations vulnérables, notamment les femmes et les filles. Elle a enfin exhorté les PTF à accompagner cette initiative du système des Nations Unies portée par l’ONU-Femmes, la CEA, le FMI et le PNUD, avant de déclarer ouverts les travaux de la quatrième édition du Café Genre.

Quant à la Directrice du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, Ngone Diop a modéré un panel sur les « Enjeux autour de la Planification et de la budgétisation sensibles au genre et les stratégies d’engagement des organisations internationales ». Au cours de cette session, la Directrice du Bureau sous-régional a relevé les inégalités dans l’éducation au Niger. « Au Niger, il y a 60 % de filles inscrites au primaire, 14 % au collège et 5 % au lycée », a affirmé Ngone Diop.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :   Tahirou Gouro, Chargé de communication, CEA-BSR/AO Email :  gouro2@un.org