Addis-Abeba, Éthiopie, le 25 août 2025 — La Commission économique pour l’Afrique (CEA), en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) et le Bureau national de statistiques du Royaume-Uni (ONS-UK), organise un atelier régional de formation sur le partage et l’échange de données et métadonnées sur les ODD, du 25 au 29 août 2025 à Addis-Abeba. L’atelier de clôture du projet mettra l’accent sur l’utilisation de l’Échange de données et métadonnées statistiques (SDMX), de la Plateforme de données ouvertes (ODP) 2.0 et de la plateforme de diffusion ouverte des ODD pour renforcer le suivi et la communication d’informations sur les objectifs de développement durable (ODD) en Afrique.
L’atelier s’inscrit dans le cadre d’une initiative de la CEA, soutenue par une subvention d’Eurostat, sur le suivi des ODD en Afrique. Il s’appuie sur un effort continental visant à améliorer la centralisation, la validation et la diffusion des données sur les ODD produites par les systèmes statistiques nationaux, à combler les lacunes en matière de données et à accélérer la mise en œuvre des ODD fondée sur des données probantes.
Depuis la publication de la Définition officielle de la structure des données (DSD) mondiale pour les indicateurs des ODD en 2019, SDMX est devenue une norme largement utilisée pour l’échange automatisé de données et de métadonnées. Cinq pays pilotes – le Cameroun, le Kenya, le Sénégal, l’Ouganda et le Zimbabwe – utilisent SDMX pour les ODD et se préparent à lancer pleinement leurs plateformes nationales de diffusion des ODD grâce aux outils adoptés. L’atelier permettra à ces pays pilotes de partager leurs expériences, leurs défis et leurs enseignements grâce à l’apprentissage entre pairs, et présentera ODP 2.0 et Open SDG aux pays non-pilotes afin de favoriser leur adoption et leur durabilité.
Ouverture de l'atelier régional final de formation sur SDMX, Open Data Platform 2.0 et OpenSDG pour le suivi des ODD en Afrique. « Avec les BNS et leurs partenaires, la CEA, la BAD et le Bureau de la statistique du Royaume-Uni renforcent les écosystèmes de données pour accélérer le développement durable », a déclaré, le Chef de la Section du Système de gestion de l’information géographique (GIMS), M. André Nonguierma, au nom du Directeur par intérim du Centre africain pour la statistique, M. Tinfissi-Joseph Ilboudo.
« À moins de cinq ans de 2030, nous devons moderniser la chaîne de valeur des données en Afrique, de l’engagement des utilisateurs et de la collecte numérique à l’assurance qualité, l’analyse avancée et la diffusion efficace. À l’ère de l’IA, les API et les données statistiques et géospatiales interopérables sont essentielles », a-t-il ajouté.
L’interopérabilité entre les normes statistiques et géospatiales sera au cœur des préoccupations afin de permettre des analyses plus précises et exploitables sur les ODD. Les participants examineront comment les données tabulaires structurées de SDMX peuvent être complétées par des normes géospatiales telles que la série ISO 19100 et les services Web de l’Open Geospatial Consortium (OGC), notamment le Web Feature Service (WFS) et le Service de cartes Web (WMS), ainsi que le GML.
Parmi les expériences nationales déjà en cours, on peut citer :
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L’intégration de SDMX aux normes de l’OGC par le Cameroun pour fournir des tableaux de bord interactifs combinant des couches statistiques et spatiales ;
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Les efforts de la Namibie pour désagréger spatialement les indicateurs afin de cibler les interventions politiques ;
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Les efforts de l’Afrique du Sud pour améliorer l’interopérabilité entre les ensembles de données ODD et les plateformes géospatiales nationales.
L’atelier vise à :
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Partager les expériences et les enseignements des pays pilotes sur SDMX, ODP 2.0 et Open SDG.
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Démontrer les fonctionnalités et les avantages d’ODP 2.0 et d’Open SDG aux pays non pilotes.
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Mettre en place la structure de base d’une plateforme Open SDG pour aider les pays non pilotes à démarrer.
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Renforcer les capacités de personnalisation et d’intégration des structures de données ODD grâce à SDMX.
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Faciliter l’apprentissage entre pairs et la collaboration régionale sur la gestion et la diffusion des données ODD.
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Comparer SDMX aux normes géospatiales et identifier comment le contexte spatial (par exemple, via GML et les services Web de l’OGC) peut compléter les données statistiques structurées.
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Évaluer les mécanismes d’interopérabilité, notamment la liaison automatisée entre les tables SDMX et les services de l’OGC, afin de renforcer le suivi et les rapports statistiques et géospatiaux intégrés des ODD.
En promouvant des normes communes, des outils partagés et des cas d’utilisation pratiques au niveau national, l’atelier vise à aider les pays africains à fournir des données ODD de meilleure qualité, plus opportunes et désagrégées afin d’améliorer ainsi la prise de décision et la responsabilité publique aux niveaux national et infranational.
Publié par :
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