L'Afrique centrale se rend à la COP30 (Belém, 18-19 novembre 2025) avec une ambition stratégique majeure : transformer son immense patrimoine écologique en un levier de souveraineté économique et de croissance.
La région est confrontée à un déficit critique de financement climatique, car elle peine à monétiser efficacement la valeur réelle de son capital naturel, notamment celle du Bassin du Congo, faute d'outils d'inventaire et de valorisation systématiques.
L'événement parallèle de la CEEAC, de la Commission Climat du Bassin du Congo et de la CEA vise à lancer le Consortium du Capital Naturel (CCN). Ce Consortium a pour objectif fondamental d'établir des standards africains d’audit et de comptabilité pour le capital naturel, permettant aux États de faire de cette richesse une classe d'actifs stratégique.
Le lancement du CCN vise à obtenir un "compact" financier avec les institutions financières régionales (BAD, BDEAC, BEAC, COSUMAF) pour intégrer ces nouveaux standards dans leurs bilans et leurs stratégies d'investissement. L'impact est clair : repositionner les économies d’Afrique centrale sur la voie de la résilience et de l'autonomie financière face aux crises.