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La CEA en Afrique de l’Ouest s’engage avec ses partenaires clés sur le financement de la relance de l’Afrique

22 avril, 2022

Niamey (Niger), le 22 avril 2022 – La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), à travers son Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest (BSR-AO/CEA), a organisé ce mardi, un dialogue de haut niveau virtuel avec ses partenaires clés sur les problématiques de financement des pays de la sous-région.

Cette réunion s’est tenue dans un contexte où les dépenses annuelles de l'Afrique au titre des Objectifs de développement durable (ODD) devraient augmenter de 154 milliards de dollars américains (contre 200 milliards de dollars américains par an) en raison de la pandémie et de 285 milliards de dollars américains supplémentaires au cours des cinq prochaines années pour assurer une réponse adéquate à la COVID-19 (FMI, 2020).

Elle entre dans le cadre d’une série de dialogues initiée par le BSR-AO/CEA en prélude à la cinquante-quatrième session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique (CoM2022) de la CEA, prévue en mai 2022 sous le thème : « Financement de la relance de l’Afrique : Trouver des solutions innovantes ».

L’objectif de ce dialogue de haut niveau était de stimuler les réflexions sur le thème de la CoM 2022 « Financement de la relance de l’Afrique : Trouver des solutions innovantes », en se focalisant sur les besoins de financement spécifiques des pays d’Afrique de l'Ouest, et sur les stratégies innovantes pour y répondre.

Prenant la parole au nom de Mme Hanan Morsy, Secrétaire exécutive adjointe de la CEA, la Directrice du BSR-AO/CEA, Mme Ngone Diop, a affirmé que « En Afrique de l'Ouest, le déficit fiscal a atteint 3 à 9,5 % du PIB et même plus de 15 % du PIB au Ghana.  5 pays sur les 15 enregistrent un taux d'endettement supérieur à 40% du PIB avec même plus de 100% au Cabo Verde en 2020 ».

« La région de l'Afrique de l'Ouest et le Sahel sont confrontés à des défis de développement spécifiques ainsi qu'à d'importants besoins de financement qui nécessitent des modalités de financement spécifiques et innovantes », a expliqué Mme Ngone Diop.

Ce dialogue de haut niveau sur le thème de la CoM2022 s’est tenu en présence du Secrétaire général adjoint de l’ONU et Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel, M. Abdoulaye Mar Dieye, de la Secrétaire exécutive adjointe de la CEA, Mme Hanan Morsy, de la Directrice du BSR-AO/CEA, Mme Ngone Diop, de la Représentante résidente de la CEDEAO au Niger, Mme Liliane Alapini, du Directeur général du Fonds de solidarité africain, M. Ahmadou Abdoulaye Diallo, du Directeur général du plan au Ministère de l’économie, du plan et de la coopération internationale du Sénégal, M. Mouhamadou Bamba Diop, de Mme Reine Mbang Essobmadje, Co-fondatrice de Digital Coalition, PDG de Evolving Consulting et Vice-Présidente du GICAM et de Mme Hana Wetters du Centre international pour  l’entreprise privée (CIPE). Cette rencontre a également enregistré la participation d’environ 200 représentants du système des Nations Unies en Afrique de l’Ouest, du secteur privé, de la société civile, du monde universitaire, des médias du Réseau des jeunes économistes de la CEA.

Ce dialogue de haut niveau a permis de souligner les défis auxquels font face les pays de l’Afrique de l’Ouest et de faire des propositions concrètes pour couvrir leurs besoins de financement.

Des questions clés telles que l'amélioration du climat des affaires en termes d'infrastructures, de fiscalité, de formalisation des entreprises, de gouvernance, l'investissement dans la sécurité, l'expansion de l'assiette fiscale, la recapitalisation des banques africaines de développement, y compris les banques commerciales et les banques multilatérales de développement y ont été discutées.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :   Tahirou Gouro, Chargé de communication, CEA- BSR/AO Email :  gouro2@un.org,