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La CEA et ses partenaires développent un cadre pour transformer et accélérer les CRVS et l’identité juridique en Afrique

29 avril, 2021
ECA, partners develop framework to transform & accelerate CRVS and legal identity in Africa

Addis-Abeba, Éthiopie, le 29 avril 2021 (CEA) - La Commission économique pour l’Afrique (CEA) et ses partenaires ont développé un nouveau cadre visant à transformer la façon dont les pays africains conçoivent leurs systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques de l’état civil (CRVS).

S’exprimant lors du lancement virtuel du cadre d’amélioration des systèmes CRVS, Oliver Chinganya, Directeur du Centre africain pour la statistique, à la CEA, déclare que le cadre conduira le continent vers une couverture universelle des évènements vitaux.

« En tant que CEA, nous sommes fiers de faire partie du cadre qui révolutionnera la façon dont nous concevons nos systèmes d’enregistrement des faits d’état civil dans le futur en Afrique. Nous avons tenu notre engagement sur la recommandation de la Déclaration de Nouakchott d’entreprendre des recherches de pointe et de produire des ressources qui alimenteront nos systèmes CRVS à l’avenir et les feront atteindre les normes internationales », dit-il.

M. Chinganya affirme que la CEA a travaillé avec l’initiative Bloomberg Philanthropies Data for Health via Vital Strategies et a été complétée par le Centre d’excellence pour les systèmes CRVS du Centre de recherche pour le développement international dans le but de développer le cadre.

Remerciant l’équipe d’experts qui y a travaillé dessus, il déclare : « Je sais que c’était un long processus que vous n’avez pas abandonné en cours de route. Votre détermination a porté ses fruits et nous avons maintenant un produit dont nous sommes tous satisfaits ».

« Lors de la cinquième Conférence des ministres responsables de l’état civil, à Lusaka, en 2019, nous avons promis de livrer ce produit, de le piloter et d’intégrer les révisions avant la sixième édition ; et je suis fier de dire que nous l’avons fait. Nous avons maintenant un produit qui, je peux le dire en toute confiance, nous conduira vers une couverture universelle des évènements vitaux sur le continent. Mais comme vous le savez tous, un outil n’est bon que lorsqu’il est utilisé, nous attendons donc avec impatience que les pays utilisent pleinement le cadre », ajoute M. Chinganya.

Dans son allocution, Mme Liya Mutale, Présidente du Bureau et Secrétaire permanente des affaires intérieures de la Zambie, salue l’engagement de tous les États membres, partenaires et parties prenantes à renforcer les systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques de l’état civil en Afrique et les progrès enregistrés au cours des dernières années.

Rappelant les délibérations de la cinquième Conférence des ministres africains responsables des faits d’état civil tenue à Lusaka, en 2019, Mme Mutale indique que les États membres ont été priés d’appliquer une approche centrée sur les processus pour accéder, analyser et repenser les processus commerciaux de CRVS afin d’en améliorer son efficacité générale et de garantir que les solutions numériques soient adaptées à leur objectif.

« Les normes sont conformes, configurables localement, administrables et évitent le blocage des fournisseurs, et sont financièrement viables avec un coût total de possession clair », dit-elle.

Les leçons et expériences importantes des pays qui ont appliqué les outils d’amélioration du CRVS antérieurs et existants ont éclairé l’élaboration du cadre, et celles-ci incluent celles développées par l’APAI-CRVS et les outils d’évaluation globale de l’Organisation mondiale de la Santé / Université du Queensland.

« De meilleurs systèmes et une demande accrue de services d’enregistrement des faits d’état civil sont des ingrédients clés pour atteindre de nombreux Objectifs de développement durable et d’autres engagements de développement, tels que les aspirations de l’Agenda 2063, de l’Union africaine : L’Afrique que nous voulons », déclare William Muhwava, Chef du Secrétariat à l’APAI-CRVS, à la CEA.

M. Muhwava, qui a présenté le cadre, déclare que les systèmes CRVS sont complexes. Ils impliquent de nombreuses personnes, agences et ministères, ce qui les rend difficiles à comprendre et à naviguer. Le cadre, dit-il, visait à simplifier le processus.

Une fois les systèmes CRVS simplifiés, davantage de naissances, de mariages, de divorces et de décès seront enregistrés sur le continent. En conséquence, les gens auront un meilleur accès aux droits et aux services qu’ils méritent. Les planificateurs et les décideurs obtiendront également des informations de meilleure qualité qu’ils pourront utiliser dans leur travail sur l’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques de l’état civil.

 

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