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La ministre sud-africaine veut que les femmes soient entendues dans la ZLECA

23 février, 2021
South Africa’s women’s minister seeks voice for women in AfCFTA

Addis-Abeba, le 23 février 2021 (CEA) - La Ministre sud-africaine des femmes, de la jeunesse et des personnes handicapées, Mme Maite Nkoana-Mashabane, lance aujourd’hui un appel pour que les femmes se fassent entendre dans la mise en œuvre de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

Mme Nkoana-Mashabane a pris la parole lors d’une conférence virtuelle sur le thème, « Mettre à profit l’Accord pour renforcer l’autonomisation économique des femmes », organisée conjointement par le Centre africain pour la politique commerciale (ATPC), une section de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et Business Unity South Africa (BUSA), une organisation du secteur privé.

La ministre fait remarquer que les femmes et les jeunes restent parmi les plus touchés par la pandémie de COVID-19 et souligne la nécessité d’une relance économique post-COVID-19 sensible au genre. Au sujet de la mise en œuvre inclusive de la ZLECA, la ministre met en exergue l’importance d’étendre les avantages de la ZLECA aux entreprises du secteur formel et informel des femmes, des personnes handicapées et des jeunes. « Cela signifie que nous devons aborder les défis d’accès aux marchés, prévoir le développement des compétences et la formation, fournir l’éducation appropriée, augmenter les possibilités de financement et de crédit, accroître l’accès et la formation aux nouvelles technologies et fournir des réseaux de marketing », déclare Mme Nkoana- Mashabane.

Il est donc essentiel que les voix des femmes soient prises en compte dans la mise en œuvre du pacte commercial », dit-elle.

Au cours de son discours inaugural, le Coordonnateur d’ATPC, M. David Luke, déclare que la conférence se tient un mois après la date du 1er janvier 2021, marquant le début des échanges en vertu du traité de la ZLECA, alors que le monde se démener pour se relancer de la pire crise économique depuis près d’un siècle.

La mesure dans laquelle les femmes pourront tirer parti des opportunités créées par l’Accord de la ZLECA dans les secteurs économiques prioritaires, dans le commerce électronique et les chaînes de valeur régionales dépend de la conception et de la mise en œuvre de politiques sensibles au genre et de mesures complémentaires qui réduisent la discrimination envers femmes, tout en atténuant les risques potentiels liés à la mise en œuvre de ladite Zone.

Au cours de la table ronde, d’autres intervenants ont abordé la relation critique existant entre le genre et les questions d’investissement, de politique de concurrence et de propriété intellectuelle de la ZLECA, tout en explorant les actions visant à soutenir un programme de facilitation des échanges sensible au genre.

Les résultats de l’évènement seront utilisés dans le but de soutenir la conception de mesures sensibles au genre visant à mieux rebâtir dans les efforts à plus long terme de relance économique post-COVID-19, en accélérant la réalisation de la Décennie de l’inclusion financière et économique des femmes africaines 2020-2030.

La ZLECA promeut l’esprit d’entreprise et les opportunités d’autonomisation économique pour les entreprises appartenant à des femmes grâce à un accès accru aux nouveaux marchés d’exportation régionaux et à des opportunités élargies dans des secteurs clés. À l’exception de l'Érythrée, les 54 autres pays membres de l’Union africaine (UA) ont signé le traité établissant la ZLECA parmi lesquels 36 ont ratifié l’Accord.

 

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