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Le Protocole d’investissement proposé dans la ZLECAf doit être simplifié pour attirer les Investissements directs étrangers en Afrique, selon Karingi de la CEA

30 juin, 2021
Le Protocole d’investissement proposé dans la ZLECAf doit être simplifié pour attirer les Investissements directs étrangers en Afrique, selon Karingi de la CEA

Addis-Abeba, le 30 juin 2021 (CEA) - La Commission économique pour l’Afrique (CEA) a fait aujourd’hui un exposé préalable au lancement d’un rapport qui propose des recommandations politiques aux États membres souhaitant tirer parti des économies d’envergure et d’échelle du Protocole d’investissement envisagé de la ZLECAf pour attirer les investissements.

Le rapport, intitulé « Vers une zone d’investissement commune dans la Zone de libre-échange continentale africaine : Uniformiser les règles du jeu pour l’investissement intra-africain » a été présenté par Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de la CEA, lors de la réunion annuelle sur l’investissement (AIM) « L’AFRICQUE liberée : Innovation & durabilité en tant que moteurs de la croissance économique ».

L’évènement virtuel a réuni des décideurs africains, des agences nationales et régionales de promotion des investissements (API), le secteur privé, des partenaires de développement et des ONG internationales pour discuter du rôle des politiques d’investissement dans le soutien de la relance économique de l’Afrique et de son développement durable.

« Alors que l’Afrique est confrontée à une forte baisse des Investissements directs étrangers (IDE) pendant et au lendemain de la pandémie de COVID-19, les opportunités présentées par une zone d’investissement commune continentale auraient difficilement pu arriver à un meilleur moment », déclare M. Karingi.

Il déclare qu’au milieu d’une forte baisse des IDE mondiaux en raison de la COVID-19, les entrées d’IDE en Afrique ont chuté de 18%, passant de 46 milliards de dollars en 2019 à 38 milliards de dollars en 2020, un niveau jamais vu depuis au moins une décennie, et un niveau plus profond que celui des économies en développement où ils ont baissé de 12 pour cent.

Pour attirer de nouveaux IDE pendant la phase de relance et de reconstruction post-pandémique, il affirme que les prochaines négociations de la ZLECAf devront servir de plate-forme pour harmoniser les règles d’investissement et créer des conditions de concurrence équitables pour les investisseurs.

M. Karingi appelle les décideurs à « utiliser le protocole d’investissement pour simplifier l’enchevêtrement actuel des règles d’investissement et clarifier les liens avec d’autres protocoles de la ZLECAf, le droit international et les législations nationales ».

Les négociations sur les deuxième et troisième phases de l’Accord de la ZLECAf axées sur l’investissement, la propriété intellectuelle, la concurrence et le commerce électronique sont supposées commencer plus tard cette année.

La ZLECAf, la plus grande zone de libre-échange au monde, vise à former un marché unique à l’échelle du continent pour les biens et services, stimulant ainsi davantage le commerce et l’investissement. L’Accord contribuera à étendre le commerce intra-africain, stimuler l’industrialisation, augmenter les opportunités d’emploi et améliorer la compétitivité mondiale des industries africaines.

La présentation a été suivie d’une table ronde animée par M. Karingi et où figuraient Joy Kategekwa, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Yunus Hoosen, d’InvestSA et Roland van Wijnen, de PPC Ltd.

L’étude a été financée par la Coopération au développement du Danemark (DANIDA) dans le cadre d’un accord avec la CEA visant à soutenir la mise en œuvre de la ZLECAf.

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