Addis-Abeba, 18 september 2025 (CEA) - La "Conférence multipartite pour l'apprentissage entre les pairs et le partage d'expériences : Promouvoir le commerce des services et renforcer les chaînes de valeur des services financiers en Afrique" s'est ouverte ce mercredi 17 septembre 2025, à Addis-Abeba.
La conférence a rassemblé des décideurs politiques africains et des experts techniques autour de l'objectif commun de renforcer les secteurs de services du continent et l'intégration régionale.
Organisée par la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies (CEA), elle a réuni des délégations de haut niveau de quinze pays, à savoir l'Angola, le Burkina Faso, le Burundi, le Nigéria, la Gambie, Djibouti, la Tanzanie, le Malawi, Maurice, la Tunisie, le Mali, le Kenya, le Rwanda, le Ghana et le Togo.
L'événement a souligné un moment clé pour la transformation économique de l'Afrique. Au cœur de cette initiative se trouve la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), décrite par la Commission économique des Nations Unies (A-ONU) comme « l'un des jalons les plus importants des efforts d'intégration de l'Afrique » et un chemin clé pour atteindre la vision continentale définie dans le Traité d’Abuja et l'Agenda 2063. En plus des services financiers, la conférence discutera des chaînes de valeur régionales et mondiales des secteurs du tourisme et des transports.
Cet événement souligne un moment critique pour la transformation économique de l'Afrique. Au cœur de cette initiative se trouve la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), décrite par la CEA comme "l'un des jalons les plus importants des efforts d'intégration de l'Afrique" et un chemin clé vers la réalisation de la vision continentale énoncée à Abuja et l'Agenda 2063.
De plus, en dehors des services financiers, la conférence a discuté des chaînes de valeur régionales et mondiales des secteurs du tourisme et des transports.
Dans ce contexte de chaînes de valeur mondiales et régionales en rapide évolution et d'expansion rapide du commerce mondial des services, les économies africaines cherchent à surmonter des obstacles persistants, tels que l'informalité, les lacunes en matière de compétences et la capacité productive limitée, afin de débloquer de nouvelles sources de valeur et de compétitivité. La conférence sert de plateforme essentielle pour les participants pour partager des expériences et des meilleures pratiques liées au développement du secteur des services, avec un accent particulier sur les chaînes de valeur des services financiers, un secteur reconnu comme étant crucial pour la croissance économique et la création d'emplois à travers l'Afrique. Après un groupe de six pays pilotes dans différents domaines, l'événement s'appuie sur des activités récentes, incluant la formation technique pour les formateurs, la collecte de données, et le développement de plans d'action nationaux pour le développement au Burkina Faso et au Burundi en tant que pays bénéficiaires les plus récents, tous conçus pour soutenir la mise en œuvre efficace du Protocole sur le commerce des services de la ZLECAf et renforcer les chaînes de valeur régionales en Afrique.
Lors de la conférence de deux jours, les délégués se sont concentres sur plusieurs thèmes clés :
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Présenter les expériences nationales en matière de quantification et de promotion de la valeur ajoutée dans les services financiers
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S'attaquer aux lacunes de données qui entravent l'élaboration efficace de politiques dans les services
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Discuter des options pour libérer le potentiel des secteurs et soutenir une croissance inclusive et durable dans le cadre de l’AfCFTA.
Des représentants du Burkina Faso et du Burundi ont souligné l'importance technique vitale de l'assistance technique fournie par la CEA, reconnaissant que des efforts nationaux bien soutenus donnent déjà naissance à des plans d'action et à des réformes politiques. La délégation burkinabé a souligné l'action politique de leur plan visant à intégrer les services financiers du pays dans les chaînes de valeur régionales et mondiales, tandis que le Burundi a mis en avant l'alignement du projet avec les ambitions de développement inclusif et de transformation numérique.
A travers une assistance technique fournie par la CEA, les participants ont renforce leurs capacités pour combler les lacunes en matière de données, appliquer les leçons tirées de la quantification des chaînes de valeur des services financiers à d'autres secteurs et pays, et utiliser de nouveaux outils pour soutenir l'élaboration de politiques basées sur des preuves pour les chaînes de valeur des services.
Dans l'ensemble, cette réunion marquante visait à faire avancer le partage des connaissances et les bonnes pratiques, renforçant la collaboration entre les pays africains et les partenaires internationaux pour un secteur des services intégré et prospère à travers le continent tout en servant de plateforme pour un nouveau group de pays qui recevront la même assistance technique dans un futur proche.
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