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La CEA et l’IIF accueillent des investisseurs privés, ministres africains des finances et du développement pour discuter du rôle des capitaux privés pendant la crise et de la relance post-pandémique

1 octobre, 2020
ECA and IIF Host Private Investors, African Finance and Development Ministers to Discuss the Role of Private Capital During the Crisis, and Post-Pandemic Recovery

 

Washington, DC, le 1er octobre 2020 - La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et l’Institut de la finance internationale (IIF) ont publié la déclaration suivante après une réunion virtuelle où participaient des délégués représentant les ministères africains des finances et du développement et de la communauté des créanciers privés afin de discuter du rôle du secteur privé dans le soutien aux pays à faible revenu pendant la crise de COVID-19 et dans la promotion du développement post-pandémique.

« Nous convenons tous que l’accès aux capitaux privés est essentiel à la croissance économique et au développement, à la relance post-COVID-19, ainsi qu'à l’amélioration du niveau de vie et à la création d’une plus grande prospérité en Afrique. Compte tenu de l’importance du capital privé et de son rôle croissant en Afrique au cours de la dernière décennie, il est essentiel que les pays disposant d’un accès aux marchés et d’un cadre macroéconomique approprié continuent de pouvoir y accéder en complément du financement concessionnel. Un certain nombre de ces pays ont poursuivi des politiques visant à accroître la confiance des investisseurs, attirer les investissements, obtenir un meilleur accès au marché et réduire le coût du capital - ces efforts doivent être encouragés. De même, de nouvelles initiatives visant à réduire davantage le coût du capital doivent être encouragées et mises en œuvre rapidement - comme la création de marchés de pension pour les émissions frontières dans le cadre de la facilité de liquidité et de durabilité. Lorsque des liquidités supplémentaires peuvent être fournies, elles doivent être la priorité ».

Concernant les discussions à venir sur l’Initiative de soutien au service de la dette publique (DSSI) du G20 lors des assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, le groupe note que la prolongation de ladite Initiative bilatérale jusqu’en 2021 offrirait un allégement de la dette indispensable. Tous les pays créanciers sont encouragés à participer pleinement à l’Initiative de soutien au service de la dette publique prolongée.

En outre, le groupe déclare que « les prochaines réunions devront inclure une discussion sur la façon de capitaliser les institutions financières internationales afin qu’elles puissent poursuivre des cadres de rehaussement de crédit avec les pays emprunteurs et le secteur privé afin de réduire les effets du COVID-19 sur les plus pauvres et les plus vulnérable.

« Aucun pays n’est entré dans la crise dans la même position, et leur situation économique continue de refléter la diversité du continent africain. En conséquence, nous recommandons une approche au cas par cas pour résoudre toute éventuelle insolvabilité comme solution la plus viable. Cependant, nous prenons également note des travaux du FMI sur un nouveau cadre de restructuration de la dette qui permettra aux pays désireux de participer d’y participer.

« Toutes les parties prenantes, y compris les pays débiteurs et le secteur privé, doivent avoir un siège à la table et leurs points de vue doivent être pris en considération. Nous encourageons vivement une consultation ouverte, inclusive et transparente avec les créanciers privés et les souverains africains alors que des options de réforme sont envisagées dans les initiatives du secteur privé. ainsi que le cadre de restructuration de la dette, et sur la base de la conférence des Nations Unies sur le financement du développement qui vient de s’achever ».

Représentant le secteur privé, l’IIF a aidé à coordonner les points de vue de plus de 100 des plus grands gestionnaires d’actifs, de banques et d’autres institutions financières au monde fournissant des financements privés aux nations et aux entreprises via des euro-obligations, des prêts syndiqués, des financements commerciaux et d’autres structures de crédit à travers le continent africain. Ces investisseurs apportent une expertise et une expérience significatives en Afrique et dans d’autres marchés émergents, et représentent un total d’actifs sous gestion de plus de 45 000 milliards de dollars.

Cette réunion fait également suite aux réunions des ministres des finances et du développement que la CEA a convoquées dans le cadre de son soutien aux États membres sur la crise et s’inscrit dans le cadre d’un dialogue continu entre les secteurs public et privé. Le groupe accepte de faire un suivi le cas échéant.

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À propos de la CEA

Créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies (ONU) en 1958 en tant que l'une des cinq commissions régionales de l’ONU, la CEA et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration intrarégionale et promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres et jouant un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique. La CEA est bien placée pour apporter des contributions uniques visant à relever les défis de développement du continent.

 

À propos de l’IIF

L’Institut de finance internationale est l’association mondiale de l’industrie financière, avec plus de 450 membres de plus de 70 pays. Sa mission est d’accompagner le secteur financier dans la gestion prudente des risques ; développer des pratiques industrielles saines ; et plaider en faveur de politiques réglementaires, financières et économiques qui sont dans l’intérêt général de ses membres et qui favorisent la stabilité financière mondiale et une croissance économique durable. Les membres de l’IIF comprennent des banques commerciales et d’investissement, des gestionnaires d’actifs, des compagnies d’assurance, des fonds souverains, des fonds spéculatifs, des banques centrales et des banques de développement.


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