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La Secrétaire exécutive de la CEA demande à l’Afrique de rechercher de nouveaux secteurs dans le cadre de la ZLECA pour s’industrialiser et créer des emplois

16 novembre, 2020

Addis-Abeba, le 16 novembre 2020 (CEA) - La Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Vera Songwe, déclare aujourd’hui que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) entrera en vigueur l’année prochaine, le continent doit trouver de nouveaux secteurs et les compétences nécessaires pour assurer l’industrialisation afin de satisfaire les aspirations de sa jeunesse.

S’exprimant à l’ouverture de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique (AIW) de cette année, dont le thème est « Industrialisation inclusive et durable à l’ère de la ZLECA », Mme Songwe déclare que le continent doit se diversifier dans la fabrication, la transformation et le développement des petites et moyennes entreprises pour créer les emplois dont ont besoin les jeunes.

« L’Afrique n’a d’autre choix que de réfléchir à la manière dont nous progressons ensemble, à la manière dont nous progressons mieux et garantissons la création d’emplois pour nos jeunes », dit-elle.

Au moins 13 millions d’emplois devront être créés au cours de la seule année 2021 et 170 millions d’ici 2030 si le continent parvient à atteindre les Objectifs de développement, avec la fabrication restant l’épine dorsale, en particulier pour les pays à fort taux de main-d'œuvre », déclare-t-elle.

Le secteur des services peut également générer de la croissance et de la prospérité, indique Mme Songwe, d’autant plus qu’il devient un intrant majeur du secteur manufacturier.

Elle appelle également à une révision des systèmes d’enseignement et de formation professionnelle « pour s’assurer que le type de capacité humaine que nous mettons en place corresponde au type de capacité humaine dont nous avons besoin et que nous demandons pour nous positionner en tant que secteur d’industrialisation fort.

Aujourd’hui, avec le COVID-19, beaucoup de nos jeunes ne sont pas scolarisés, beaucoup de nos jeunes ne sont pas bien formés ; beaucoup de nos jeunes qui sont formés ne sont pas formés dans les entreprises et les domaines dans lesquels nous avons besoin d’eux », affirme Mme Songwe.

L’accent doit également être mis sur les PME, dont la plupart sont dirigées par des femmes, afin de disposer d’un cadre réglementaire compétitif au niveau mondial qui leur permette de fonctionner de manière efficiente, efficace et économiquement compétitive, déclare-t-elle.

Dans une déclaration conjointe pour commémorer la semaine, la CEA et ses partenaires, l’Union africaine (UA), l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), déclare que le commerce dans le cadre de la ZLECA dont le lancement est prévu dans quelques semaines, verra l’émergence d’un marché d’environ 3 000 milliards de dollars américains et une base de consommateurs de 1,3 milliard, sur le continent avec d’énormes opportunités pour les industries africaines.

 

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