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La ZLECA est la seule voie de l’Afrique vers le développement durable, déclare David Luke aux journalistes

22 décembre, 2020
AfCFTA is Africa’s only path to sustainable development, ATPC Coordinator tells journalists

Addis-Abeba, le 22 décembre 2020, CEA - La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) doit être mise en œuvre car elle est la seule voie du continent vers le développement durable, déclare David Luke, Coordonnateur du Centre africain pour la politique commerciale (ATPC), de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

S’exprimant aujourd’hui lors d’un webinaire sur la couverture efficace de la ZLECA, M. Luke dit que toutes les sociétés ne se sont développées que lorsque leurs capacités de production, leur productivité et leur compétitivité ont été élargies, tirées par le commerce, et l’Afrique ne peut pas être une exception.

« Ne sous-estimons pas l’importance de cette initiative de la ZLECA », déclare M. Luke. « Il n’y a pas de plan B ; nous devons faire en sorte que cette ZLECA fonctionne ».

Les revenus du commerce sont des multiples des recettes provenant de sources telles que les investissements, les envois de fonds, les Investissements directs étrangers et l’aide étrangère, affirme-t-il.

La ZLECA vise à créer la plus grande zone de libre-échange au monde avec le potentiel de rassembler plus de 1,2 milliard de personnes avec un PIB de plus de 2 500 milliards de dollars et inaugurer une nouvelle ère de développement. Elle a le potentiel de générer de nombreux avantages grâce aux économies d’échelle, à l’expansion des échanges, à la transformation structurelle, à l’emploi productif et à la réduction de la pauvreté.

L’Accord de la ZLECA est entré en vigueur le 30 mai 2019 après la ratification du traité par 22 pays - le nombre minimum requis en vertu du traité. À ce jour, 34 pays ont soumis leur instrument de ratification à la Commission de l'Union africaine (CUA).

Les échanges doivent commencer le 1er janvier 2021 après le report du 1er juillet 2020 causé par la pandémie de COVID-19. M. Luke exhorte les journalistes couvrant sa mise en œuvre à ne pas hésiter à rapporter de manière critique les problèmes, mais à être précis dans leur rapports.

« En tant que journalistes, dénoncez ce qui ne fonctionne pas et félicitez ce qui fonctionne », dit-il. « C’est ainsi que vous assurerez la responsabilité et vous assurerez que ces engagements pris envers les Africains soient tenus ».

Le Conseiller principal du Centre africain pour la politique commerciale, Yinka Adeyemi, appelle également les journalistes à ne pas permettre aux forces extérieures de prendre le contrôle du récit de la ZLECA en amplifiant les différends qui peuvent découler de l’Accord plutôt que de souligner les opportunités que l’Accord peut apporter.

« La ZLECA est notre propre récit à raconter ; nous ne devons pas permettre aux autres de prendre le contrôle du récit », indique-t-il.

Les experts du Centre ont abordé l’état actuel de l’Accord, de la mise en œuvre des stratégies nationales et de l’agenda de la dimension genre.

Par le biais de son Centre africain pour la politique commerciale, la CEA travaille avec la CUA et les États membres pour approfondir l’intégration commerciale de l’Afrique et mettre efficacement en œuvre l’Accord par le biais d’un plaidoyer politique et de l’élaboration de stratégies nationales.

La CEA travaille également en étroite collaboration avec le Centre du commerce international (ITC), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et une sélection d’experts en commerce indépendants avec le soutien financier de l’Union européenne (UE) pour soutenir la mise en œuvre de la ZLECA à travers le continent.

 

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