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L'OIBC 4 se concentre sur le changement climatique et la résilience, notamment l'adaptation aux pertes et dommages, les systèmes alimentaires et la sécurité alimentaire. Concernant le changement climatique et la résilience, la coalition travaille à l'élaboration d'analyses visant à quantifier les pertes, à déterminer comment les suivre dans les différents pays et à décrypter le fonds L&D afin de permettre une application contextuelle en Afrique.

Les accidents de la route sont disproportionnellement élevés en Afrique par rapport à d'autres régions du monde. Le continent perd chaque année plus de 300 000 personnes dans des accidents de la route, même si ses pays connaissent les niveaux de motorisation les plus bas au monde.

L’Afrique a le taux de mortalité routière le plus élevé au monde avec 26,6 décès sur les routes pour 100 000 habitants, contre 17,0 en Asie du Sud-Est, une moyenne mondiale de 17,5 et 9,3 pour 100 000 habitants en Europe.

Antonio M.A. Pedro est le Secrétaire exécutif adjoint à l’appui au programme, à la Commission économique pour l’Afrique (CEA), la première institution de leadership éclairé d’Afrique axée sur la génération de connaissances et l’application de la recherche politique à l’appui d’une diversification économique accélérée et d’une transformation structurelle. Géologue en exploration minière avec plus de 40 ans d’expérience, Pedro possède une vaste expérience et connaissance des questions de développement international et de gestion aux niveaux national, sous-régional et continental.

Mme Hanan Morsy est Secrétaire exécutive adjointe en charge du programme et Économiste en chef, à la Commission économique pour l’Afrique.

Mme Morsy a acquis une expérience internationale riche et une vaste expertise en matière de travaux de politique et de développement de haute qualité et dans la création de partenariats solides, en travaillant dans des organisations internationales et dans le secteur privé. Elle a contribué à de nombreuses questions économiques et de développement et a dirigé un certain nombre de publications phares.

L'Afrique connaît une transition urbaine rapide et a le taux de croissance urbaine le plus élevé au monde. D'ici 2030, la moitié de la population africaine vivra dans les villes. Cette transition n'est pas seulement démographique mais a aussi des conséquences économiques et fiscales majeures. Déjà, les villes concentrent des activités et des productions économiques générant une part substantielle du PIB de l'Afrique.

La transition urbaine de l’Afrique

L’Afrique est l’épicentre de l’urbanisation mondiale avec l’Asie. Elle connaît la croissance urbaine la plus rapide au monde. Le niveau d’urbanisation du continent est passé de 35 % en 2000 à 43,5 % en 2020, et devrait atteindre environ 50 % d’ici 2035. Cette mégatendance qui modifiera la démographie de l’Afrique remodèle également considérablement le développement économique et social.

Les gouvernements et acteurs infranationaux jouent un rôle central dans la mise en œuvre du Programme de développement durable 2030 et de l'Agenda 2063 de l'Union africaine. Les initiatives de terrain prises au niveau local ont été essentielles pour répondre au COVID, protéger l'environnement et assurer un développement inclusif à travers l'Afrique.

Le Syndicat du personnel de la CEA a été établi conformément au Règlement et Statut du personnel  des Nations Unies, tel qu’indiqué à l'article 8: «Le Secrétaire général établit et entretient une liaison et un dialogue continus avec le personnel afin de veiller à ce qu’il concoure effectivement au recensement, à l’examen et à la solution des questions qui intéressent le bien-être des fonctionnaires, y compris leurs conditions de travail, leurs conditions de vie en général et d’autres aspects de l’administration des ressources humaines....